La Fondation Ellen MacArthur a été établie en 2010 au Royaume-Uni, avec pour siège principal Cowes, sur l’île de Wight. L’organisation intervient à l’échelle internationale pour accélérer la transition vers une économie circulaire.
Ses équipes collaborent avec des gouvernements, des entreprises et des établissements éducatifs. Plusieurs antennes et partenaires opèrent depuis de grandes villes européennes, renforçant son rayonnement global. Les informations pratiques liées à l’accès, aux contacts et aux initiatives en cours sont régulièrement mises à jour pour faciliter les échanges et encourager de nouveaux projets.
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Comprendre la Fondation Ellen MacArthur et son engagement pour l’économie circulaire
Au commencement, une navigatrice : Ellen MacArthur décide en 2010 de bousculer l’ordre établi en créant la fondation Ellen MacArthur. Son ambition est simple : ouvrir une brèche dans le modèle économique classique et propulser l’économie circulaire au cœur de nos sociétés. Ici, pas question de perpétuer l’enchaînement extraire – produire – jeter : la fondation défend un modèle inspiré des cycles naturels, pensé pour durer et ménager les ressources.
La fondation économie circulaire s’inspire de courants variés qui ont chacun fait leurs preuves. Pour comprendre son approche, il suffit de regarder de près quelques influences centrales :
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- L’économie de fonctionnalité : louer plutôt qu’acheter, comme le système Vélib’.
- Le biomimétisme : s’inspirer de la nature, à l’image du train Shinkansen qui reprend la forme du bec du martin-pêcheur.
- L’écologie industrielle : mutualiser les flux entre entreprises, comme le fait l’écoparc de Kalunborg.
- L’économie bleue : transformer les déchets en opportunités d’innovation.
Ces références structurent le socle d’action de la fondation et irriguent ses démarches. Pour transformer ces principes en réalité, un cadre méthodologique précis s’impose.
La méthodologie ReSOLVE sert de fil rouge. Elle articule six leviers concrets pour repenser la façon dont nous produisons et consommons :
- Regenerate : restaurer les écosystèmes et donner la priorité au renouvellement des ressources naturelles.
- Share : mutualiser les usages, encourager la location ou le partage.
- Optimise : traquer les pertes et maximiser l’utilisation de chaque ressource.
- Loop : organiser le réemploi, la réparation, le recyclage pour boucler la boucle.
- Virtualise : privilégier la dématérialisation là où c’est possible.
- Exchange : remplacer les technologies ou matériaux dépassés par des alternatives innovantes.
La fondation Ellen MacArthur publie rapports, outils et recommandations pour les acteurs publics et privés. Sa ligne de mire : rassembler les entreprises, les collectivités et les citoyens sous la bannière d’un avenir durable et d’une économie innovante fondée sur la circularité.
Où se situe la fondation ? Adresse, accès et informations pratiques
Le cœur de la fondation Ellen MacArthur bat à Cowes, sur l’île de Wight, au sud du Royaume-Uni. Ce port, tourné vers l’horizon et la mer, fait écho à la trajectoire de sa fondatrice. Son adresse officielle : The Sail Loft, 42 Medina Road, Cowes, Isle of Wight, PO31 7BX, United Kingdom. C’est ici que convergent les idées et les projets autour de l’économie circulaire.
Pour rejoindre le siège, rien de compliqué. Depuis Southampton, un ferry relie régulièrement le continent à l’île. Le trajet depuis Portsmouth ou Lymington est tout aussi direct, avec un passage maritime à la clé. Une fois à Cowes, les transports locaux, bus, taxis, vélos, permettent de gagner sans encombre les locaux de la fondation. Il n’existe pas de bureaux ouverts au public en France, à Paris, à New York ou ailleurs : la coordination mondiale se joue depuis le siège britannique.
La fondation Ellen MacArthur privilégie le contact digital et les rencontres ciblées. Pour solliciter un rendez-vous, s’informer, ou accéder à des ressources, il suffit de passer par le formulaire du site officiel (ellenmacarthurfoundation.org/contact). Grâce à son réseau international, la fondation agit en Europe et bien au-delà, en s’appuyant sur une multitude de partenaires, d’initiatives et d’alliances partout dans le monde.
Quelles sont les principales initiatives menées à l’international ?
Depuis 2010, la fondation Ellen MacArthur orchestre une mobilisation planétaire pour l’économie circulaire. Son envergure se traduit par des alliances stratégiques avec des groupes majeurs :
- Danone et H&M travaillent main dans la main avec la fondation pour transformer la gestion des plastiques et instaurer des boucles fermées dans le textile.
- Unilever, Renault, Philips et Google comptent également parmi les partenaires industriels de premier plan.
Pour déployer ses actions, la fondation s’appuie sur un réseau éclectique : industriels, start-up, universités, pouvoirs publics. Ce maillage donne du souffle à ses projets et accélère la diffusion de ses idées.
Deux programmes structurent son action à l’international. La New Plastics Economy Initiative, lancée en 2016, fédère industriels, chercheurs et institutions pour réinventer la manière de produire, d’utiliser et de recycler les plastiques. L’objectif : enrayer la pollution plastique à l’échelle de la planète. Le réseau Circular Economy 100 (CE100) rassemble quant à lui acteurs économiques et institutionnels autour de la transition circulaire, cultivant l’innovation et la mise en commun des bonnes pratiques.
Le soutien de fondations de renom (SUN Deutsche Post Stiftung, MAVA Foundation, Schmidt Family Foundation) et de la Commission européenne (FP7) donne à la fondation les moyens d’agir sur tous les continents. Ses publications alimentent le débat sur l’économie circulaire et inspirent les politiques publiques, notamment en Europe. Ici, le potentiel économique de la circularité atteint 900 milliards d’euros. L’enjeu est de taille : faire de ce modèle un socle de prospérité partagée face à la raréfaction des ressources.
Collaborer avec la fondation : opportunités pour les entreprises, collectivités et citoyens
La fondation Ellen MacArthur ouvre ses portes à tous ceux qui souhaitent accélérer le passage à l’économie circulaire. Pour les entreprises, plusieurs options s’offrent à elles : rejoindre des réseaux internationaux comme le Circular Economy 100 (CE100), nouer des partenariats stratégiques (en 2019, par exemple, un accord structurant a été signé avec un leader mondial de l’emballage pour repenser l’innovation, l’expérience client et la mobilisation des employés). Ces coopérations sont l’occasion de revoir les modèles économiques, d’intégrer l’éco-conception et d’explorer de nouveaux usages.
Les collectivités territoriales trouvent auprès de la fondation un soutien concret pour initier ou renforcer leurs projets de développement durable. Adopter les principes du biomimétisme, de l’écologie industrielle ou valoriser les déchets : autant de leviers pour transformer les territoires, réduire l’empreinte environnementale et bâtir une résilience locale solide.
Quant aux citoyens et aux associations, la fondation met à disposition tout un corpus de ressources : rapports, cas concrets, outils pédagogiques pour s’approprier les fondamentaux de l’économie circulaire et agir, seul ou en collectif. L’approche ReSOLVE guide chacun autour de six axes : régénérer, partager, optimiser, boucler, virtualiser, échanger. Chacun peut enclencher des changements tangibles et rejoindre un mouvement mondial qui fait déjà ses preuves, jour après jour.
Dans le sillage de la Fondation Ellen MacArthur, une certitude s’impose : la circularité cesse d’être un concept lointain pour devenir une piste concrète, accessible, capable de transformer nos sociétés. Le monde attend ceux qui oseront s’en saisir.
